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Jacques Villeneuve estime que la défense musclée de Charles Leclerc lors du Grand Prix d'Italie était comparable aux gestes discutables en piste de Kevin Magnussen.
En parvenant à résister aux assauts répétés de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, Charles Leclerc a offert à la Scuderia Ferrari sa première victoire à Monza depuis la saison 2010.
Pour ce faire, le Monégasque a joué des coudes, notamment face à Lewis Hamilton lorsque les pilotes se sont touchés à l'abord de la Variante della Roggia.
Cet incident classé sans suite entre Leclerc et Hamilton, où ce dernier a été contraint d'emprunter la zone de dégagement, a provoqué l'ire de Jacques Villeneuve. Selon le Canadien, Leclerc s'est comporté comme Kevin Magnussen, pilote habitué des défenses extrêmement rugueuses.
"Vous devez juger [Leclerc] de la même façon que pour les autres pilotes. Dimanche, il a fait 'une Magnussen', c'est la vérité", déclare le champion du monde 1997 à Motorsport-Magazin.
"Lorsqu'il l'a tassé avant la deuxième chicane, à l'endroit le plus dangereux, si cela s'était passé sur un autre circuit avec un autre pilote, cela aurait normalement résulté en une pénalité", assure Villeneuve.
"[Leclerc] savait qu'il pouvait prendre ce risque, il a joué avec les limites et ça a payé pour lui."
Pourquoi Leclerc n'a pas été pénalisé à MonzaLire plus
Si aucune pénalité n'a été distribuée par la direction de course, celle-ci a agité le drapeau noir et blanc à la Ferrari #16. Synonyme de "carton jaune" en Formule 1, une utilisation prolongée de cet étendard pourrait provoquer une escalade concernant l'agressivité des pilotes en piste, d'après Villeneuve.
"C'est comme si [l'utilisation du drapeau noir et blanc] autorisait à faire des actions stupides pendant la course", déplore-t-il. "Bientôt, [les pilotes] vont en abuser, à moins que le carton jaune ne soit transféré à la course suivante. Là, bien sûr, le pilote n'aura pas cette option [d'être agressif, ndlr]."