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Le président de la FIA prend du recul : la tension va-t-elle se dissiper ?

Le président de la FIA prend du recul : la tension va-t-elle se dissiper ?

Actualités F1

Le président de la FIA prend du recul : la tension va-t-elle se dissiper ?

Le président de la FIA prend du recul : la tension va-t-elle se dissiper ?
Thibaud Comparot & Stuart Hodge

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, prend du recul par rapport à son rôle de superviseur de la Formule 1.

Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux institutions.

Dans un mémo envoyé aux 10 écuries de F1 ce lundi, il a été annoncé que le chef de la commission monoplace de la FIA, Nikolas Tombazis, prendra la relève de Ben Sulayem dans la gestion quotidienne de la F1.

Une accumulation de controverses

Depuis sa nomination à la tête de la FIA, Mohammed ben Sulayem a été impliqué dans un certain nombre de controverses.

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Parmi celles-ci, on peut citer le temps qu'il a fallu pour que les choses soient clarifiées après la finale controversée du championnat à Abu Dhabi en 2021. On peut également citer le retard pris dans le traitement de la violation du plafond budgétaire de Red Bull, la fixette de la FIA sur les bijoux de Lewis Hamilton et la confusion sur le nombre de points à attribuer après la course écourtée de Suzuka.

Il y a aussi l'interdiction faite par la FIA aux pilotes de faire des déclarations politiques lors des week-ends de GP. Cette interdiction a été largement critiquée et est restée un sujet de discussion permanent lors de la préparation de la saison. Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a soutenu mercredi les pilotes dans leur critique de cette interdiction.

C'est toute une liste de mésaventures pour l'homme de 61 ans, qui n'a succédé au très respecté Jean Todt qu'à la fin de l'année 2021.

Ben Sulayem va se concentrer sur des "questions stratégiques"

Selon Sky Sports News, dans une lettre adressée aux dix équipes, Ben Sulayem a déclaré : "Mon objectif était d'être un président non exécutif via le recrutement d'une équipe de managers professionnels, ce qui a été largement réalisé."

"Par conséquent, à l'avenir, votre contact quotidien pour toutes les questions relatives à la F1 sera avec Nikolas (Tombazis, directeur des courses de monoplaces) et son équipe, tandis que je me concentrerai sur les questions stratégiques avec mon équipe de direction."

La FIA a laissé entendre qu'il s'agissait toujours de la "prochaine étape naturelle" pour l'organisation, plutôt qu'un repli visant à fournir une solution aux tensions croissantes.

Une déclaration de la FIA a indiqué : "Le manifeste du président a clairement exposé ce plan avant son élection - il promettait "la nomination d'un PDG de la FIA pour fournir une opération intégrée et alignée", ainsi que "l'introduction d'un cadre de gouvernance révisé" sous "une équipe de direction axée sur la transparence, la démocratie et la croissance."

"Ces objectifs, ainsi que l'annonce de la nouvelle structure du département monoplace, ont été planifiés depuis le début de cette présidence".

"Le président de la FIA a un large mandat qui couvre la totalité du sport automobile mondial et la mobilité, maintenant que la réorganisation structurelle de la Formule 1 est terminée, c'est une prochaine étape naturelle."

Aller de l'avant...

Il ne fait aucun doute que certains des défis auxquels Ben Sulayem a dû faire face étaient particulièrement difficiles et on ne peut pas dire que l'ancien pilote de rallye ne s'est pas approprié les problèmes, mais il a choisi de jouer le rôle à sa manière et cela n'a pas été du goût de tout le monde.

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Le président s'est exprimé sur Twitter et a cherché à aborder les problèmes de front, de manière transparente. Il continuera à jouer son rôle, même s'il est un peu moins visible, Tombazis étant désormais la figure de proue la plus visible.

La relève de la garde, du moins d'un point de vue visuel, devrait permettre de dissiper toute l'animosité qui se manifestait.

Le fait de prendre du recul peut s'avérer être un geste astucieux de la part du président de la FIA pour s'assurer que son mandat ne soit pas entaché, du moins pas entièrement, par certains événements peu glorieux survenus jusqu'à présent.

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