Williams, la future « équipe B » de Mercedes ? Horner s’interroge

Thibaud Comparot
Mercredi 8 Février 2023 16:53

L'arrivée rapide de James Vowles est-elle le signe d'un nouveau rapprochement entre Williams et Mercedes ? Christian Horner se pose la question et attend de voir.

Williams a vu son ancien responsable, Jost Capito, partir vers d’autres pâturages en fin de d’année 2022. L’Allemand a été remplacé par James Vowles, ancien stratège en chef de Mercedes et historique de l’écurie basée à Brackley, qui se retrouve donc propulsé dans un rôle de direction et ce à peine quelques semaines après avoir quitté le constructeur allemand.

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Une rapidité dans le changement d’employeur qui tranche avec les habitudes de la Formule 1 en matière de préavis avant de pouvoir réellement occuper un poste de responsabilité. En effet, ces périodes de transition sont en général très encadrées par les contrats et plutôt longue, afin que les informations sensibles qui pourraient éventuellement être transférées d'une structure à l'autre soient le moins pertinentes possible.

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, ne s’est pas fait prier pour suggérer que ce délais incroyablement court pourrait être la contrepartie d’une relation renforcée entre deux firmes déjà liées sur le plan technique puisque Mercedes fournit ses unités de puissance à la structure de Grove.

"Je ne connais pas très bien James, mais c'est un homme très compétent", a expliqué Horner pour le magazine Motor Sport. "Williams a dû faire preuve de discernement et faire ses recherches, et je pense que c'est une bonne chose qu'ils lui donnent la chance de passer à la vitesse supérieure. Je crois donc que cela ne peut être qu'une bonne nouvelle pour Williams."

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"Y a-t-il quelque chose derrière tout cela ? Williams a évidemment fait ce qui était bon pour eux et pour leur entreprise. Mais eux seuls savent ce qui a été convenu pour que cette libération anticipée ait lieu."

Interrogé plus tard sur l’éventualité que Williams devienne une vértiable "équipe B" de Mercedes, il a répondu : "Williams a ses propres ambitions. Mais il sera évidemment intéressant de voir s'il y a un alignement plus poussé entre ces deux équipes lors des prochaines réunions de la Commission F1 et dans les autres interactions avec le détenteur des droits commerciaux et le législateur."